Michel by Sarran
Newsletter Mai 2010
Questions de Goût ! Coups de coeur, coups de gueule à partager  
 

Bernardaud : MasterChef

 MasterChef

Virginie, une amie que j'ai rencontrée au Stade Toulousain, a participé à l'émission de TF1. Elle ne peut pas encore nous dévoiler son rang, mais on sait qu'elle fait au moins partie des 20 finalistes. Elle a répondu à nos questions sur cette expérience.

D'où vous est venu le goût de la cuisine ?

Mon premier déclic a été Michel. Mon second, MasterChef. J'ai toujours aimé manger, aimé faire la cuisine. C'était une grande passion, voire même un peu plus, et lors d'une période de transition je me suis posée la question d'une reconversion dans ce domaine. C'est là que j'ai fait un stage d'observation de deux jours chez Michel et eu la révélation.

Racontez-nous comment se sont passées les sélections ?

C'est Michel qui m'a poussée à m'inscrire au casting. Il m'a dit « c'est pour toi » et je l'ai écouté. J'ai passé les premières sélections à Toulouse, en février, en présentant une garbure mixée et allongée comme une vichyssoise, avec une crème de dates entre deux tranches grillées de porc noir de Bigorre. J'avais misé sur les produits régionaux. Le deuxième jour, nous avions une heure pour proposer un plat et là j'ai fait un pavé de porc noir de Bigorre avec crème de châtaignes, une brunoise de céleri rave, un foie gras frais poêlé et déglacé au vinaigre balsamique. C'était hyper stressant. Les caméras dans tous les sens, les dernières finitions à faire devant le jury, les questions sur mon parcours et mes envies auxquelles il fallait répondre en même temps, et puis j'étais l'une des dernières à passer ce jour-là… Mais j'ai eu trois oui !

Vous avez donc été sélectionnée pour le top 100. Comment cela s'est déroulé par la suite ?

Après les sélections, nous nous sommes retrouvés dans la « grande cuisine » et avons été soumis à différentes épreuves : le découpage des oignons, la mayonnaise, la boîte mystère, l'épreuve de dégustation où il fallait reconnaître les 23 ingrédients composant le bœuf bourguignon d'Yves Camdeborde en à peine quelques minutes. Là, j'ai paniqué et j'ai dû passer le rattrapage : nous étions par équipe de cinq et nous avions trois heures et 50 € pour faire le marché et préparer un repas. Ce n'était pas facile, surtout de travailler avec d'autres personnes que l'on ne connaît pas, mais nous avons été plus unis que les autres et notre équipe a remporté l'épreuve. La suite, vous la découvrirez en regardant l'émission.

Que retenez vous de votre participation à l'émission ?

Que du positif ! C'est vrai, j'ai très bien vécu l'émission. J'étais venue pour être en compétition avec moi-même et non face à d'autres. Oh, bien sûr, il y a eu des moments durs où je me suis beaucoup remise en question, des moments de doute qui m'ont fait évoluer mais je retiens une belle aventure humaine. J'ai découvert plein de choses sur moi, des choses qui sont ressorties. J'ai retrouvé cette sensibilité que j'avais enfouie avec mes 10 ans dans la com' événementielle.
Et puis, il y a eu le troisième déclic : la rencontre avec Frédéric Anton. Nous avons la même approche, la même vision de la cuisine, alors naturellement une affinité s'est créée entre nous. Nous nous sommes lancés le pari, lors d'une épreuve très intensive de MasterChef, que s'il m'embauchait, je tienne le rythme de la cuisine. C'est après l'émission qu'il m'a offert cette opportunité unique de changer de vie, en croyant en moi. En me permettant de progresser, d'acquérir un savoir faire et de me prouver que je suis capable de me lancer dans ce métier. J'ai commencé par faire deux mois dans sa cuisine, au Pré Catelan, et aujourd'hui je viens de signer un CDI. Je sens que je suis faite pour être là.

 
     
 
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Un peu Beaucoup Passionnément
Un peu de… Responsabilités
Le Président du Comité Régional du Tourisme m'a demandé de faire partie du bureau. On connaît l'importance du tourisme pour cette région, à travers ses sites et à travers ses hommes, et je suis flatté que l'on me donne l'occasion d'agir. Moi qui ai la réputation d'être contestataire, je vais essayer aujourd'hui de servir cette institution et d'y apporter mon humble contribution et ma vision du tourisme gastronomique.
Beaucoup de… TV
Souvenir, souvenir d'un dimanche ensoleillé… En juillet, le journaliste gastronomique Vincent Ferniot m'a invité à participer à l'émission qu'il présentait sur France 3 pendant le Tour de France. Si vous avez manqué la démonstration de la soupe de foie gras à l'huître de Belon, vous pouvez revoir l'épisode ici ! Bonne dégustation.
Passionnément… Coup de cœur vin
Le dernier coup de cœur vin de Jean-Luc, notre sommelier ? La Cuvée Troisgros du Domaine Robert Sérol. «J'ai découvert ce vin chez un caviste de Salers. Il est élaboré par Michel Troisgros et le sommelier du restaurant en collaboration avec le vigneron Robert Sérol. Cette cuvée à base de gamay est élevée 6 mois en cuve. Il a une belle structure, une bouche fruitée et épicée. C'est un vin de plaisir à boire jeune, légèrement frais et de préférence entre copains devant une belle planche de charcuteries ! Le domaine sera à découvrir prochainement au restaurant.»
Domaine Robert Sérol
Les Estinaudes
42370 Renaison
Tel : 04 77 64 44 04
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