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Le 21 janvier dernier était dévoilé le dernier palmarès du guide Michelin.

Cette année, les inspecteurs qui avaient annoncé un nombre record de nouvelles étoiles n’ont pas menti. Tension et émotion étaient à leur paroxysme dans la salle Gaveau, où avait lieu la cérémonie.

À noter cette année : deux nouveaux chefs auréolés de trois étoiles (Mauro Colagreco du Mirazur à Menton et Laurent Petit du Clos des Sens à Annecy-les-Vieux), beaucoup de femmes sur le podium (Stéphanie Le Quellec, ancienne gagnante de Top Chef, Amélie Darvas…) et la mise en avant d’une nouvelle génération de chefs (Hugo Roellinger, David Toutain ou Alexandre Mazzia).

À Toulouse, le chef Thomas Vonderscher du Cénacle, a gagné l’étoile. Mais, le Michelin fait aussi des déçus : Marc Veyrat, Pascal Barbot et Marc Haeberlin ont été rétrogradés de 3 à 2 étoiles. Dans le guide, 632 restaurants sont désormais étoilés, contre 621 en 2018. Le même jour se déroulait le lancement du guide des « Grandes Tables du Monde » au Ritz. L’occasion de souhaiter la bienvenue aux treize nouveaux membres de l’association (La Grenouillère, La Marine, Kei et la Villa René Lalique en France, l’Atelier Crenn à San Francisco ou encore Quadri à Venise) et de rappeler les engagements forts de l’association, notamment l’action menée pour la reconnaissance des femmes en gastronomie. Cela passe par un nouveau programme baptisé « Femmes en Vue » consistant à mettre en lumière douze femmes exerçant dans les équipes de ses membres.

Les temps changent et les guides en prennent la mesure.