Cuisine et politique

Cuisine et politique ont toujours été liées. Le restaurant est un lieu privilégié où les gens de pouvoir se rencontrent, échangent, négocient... Et en cette période d'élection, les comparaisons politico-culinaires fusent. A l'occasion du passage en Occitanie du van Le Parisien, le journal m'a « cuisiné » sur le thème de la présidentielle et demandé de passer les principaux candidats au hachoir et de les comparer à des plats. Je me suis plié à l'exercice avec amusement (vidéo ici). Pour moi, Jean-Luc Mélenchon serait une bouillabaisse car c'est un plat qui pète un peu à la gueule, ça arrache et on peut se planter une arête dans le palais ; Benoît Hamon ressemblerait à une omelette nature, un peu baveuse, sans trop de relief ; Emmanuel Macron une sorte de riz cantonais au fois gras et à la langouste ; François Fillon une soupe de foie gras au caviar ; et Marine Le Pen une andouillette ! De son côté, La Dépêche a demandé à des personnalités de la région quelle serait leur première préoccupation s'ils devenaient président : la mienne serait de combattre la faim dans le monde. Sur une planète où il y a de la surproduction, je ne comprends pas qu'on puisse laisser mourir des gens de faim...