Des sensations fortes
Ma passion pour la vitesse ne se tarit pas. J'ai toujours aimé les sensations fortes (moto, avion), mais je dois dire que participer à des courses automobiles, c'est autre chose. Le week-end dernier, je courais le challenge des célébrités du 73e Grand Prix automobile d'Albi, et je partageais également ma Mitjet 2L avec Gérard Holtz, parrain de l'édition. On me demande souvent ce que je vais chercher là dedans… Une certaine mise en danger, j'imagine. C'est tellement grisant et ça permet de se vider la tête du quotidien d'une certaine façon ! Impossible de penser à autre chose, il faut être concentré à 100%, nous n'avons pas le droit à l'erreur. Je ne suis pas le seul chef passionné par la vitesse et le sport automobile. Régulièrement certains s'essaient au pilotage, lors du challenge annuel Volant des Chefs par exemple (César Troisgros, Christophe Bacquié, Gérald Passédat…). Une coïncidence ? La preuve qu'il existe des similitudes selon moi : nous, chefs, sommes dans la vitesse à notre façon, le service est une course où il faut être précis et le moindre changement de direction peut être fatal. Pratiquer la cuisine à haut niveau est une mise en danger permanente et pratiquer la course automobile est une façon d'en rechercher une autre. Vivement le Grand Prix de Nogaro, ma ville natale, fin octobre !
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