Incontournable violette
Toulouse, ses briques roses, Claude Nougaro et… la violette ! Cette fleur fait partie intégrante du
patrimoine de la ville et en a même fait sa renommée à son arrivée dans la région, dans les années
1850. Importée d'Italie, la production de cette fleur parme au cœur blanc a connu ses grandes heures
au début du XXe siècle, avant de quasiment disparaître dans les années 60. On doit sa renaissance à
la volonté de la région, qui a soutenu les chercheurs de l'INRA dans la sauvegarde de cette variété.
Aujourd'hui, cette fleur d'hiver qui a pris le nom de « violette de Toulouse » fait à nouveau la notoriété
de la ville, grâce notamment au travail d'une femme, Hélène Vié, qui n'a de cesse de défendre et valoriser
ce produit du terroir toulousain. Passionnée par cette fleur rare, Hélène lui a ainsi dédié un lieu, la
Maison de la Violette, sur une péniche du Canal du Midi, où elle propose, depuis une dizaine d'années,
une large gamme de produits (confitures, moutardes, pot pourri…). Cette femme atypique sillonne la planète
pour faire connaître au monde entier la violette de Toulouse et ainsi contribuer à lui redonner une
nouvelle jeunesse. Chapeau bas !
Comment utiliser la violette en cuisine ?
La violette se cuisine de mille et une façons. La fleur fraîche est comestible et peut se mettre sur une
salade. En confiture, on l'utilise pour déglacer des magrets de canard, en miel sur des toasts de chèvre
chaud, en moutarde pour faire des vinaigrettes et assaisonner une salade d'endives par exemple. En apéritif,
un trait de liqueur de violette dans un kir apportera une touche d'originalité indéniable !
La Maison de la Violette
Face au 2, boulevard de Bonrepos, à Toulouse
Tél. : 05 61 99 01 30
www.lamaisondelaviolette.fr
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