Michel by Sarran

 Femme de chef

Etre femme de chef peut-il être considéré comme une profession ? « Je suis autant un partenaire de vie que de travail » estime Elodie, alias Madame Jean-François Piège. Même s'il y a, selon elle, un modèle à réinventer. « De façon générale, les couples de restaurateurs ont un mode de vie à part. Est-ce mieux ou moins bien ? Je ne sais pas, le plus important est que ça fonctionne comme ça ! Dans notre cas, nous nous sommes, comme 80% des couples, rencontrés au boulot donc il n'y avait pas de raison de ne pas continuer à travailler ensemble. C'est un métier tellement difficile et chronophage que c'est normal et même quasiment obligatoire que le conjoint prenne place dans l'aventure. Avoir des projets ensemble permet de se voir. Mais dans le travail, je trouve important d'avoir deux métiers différents, sans lien de subordination, ce qui est notre cas. La restauration n'est pas mon métier et la communication n'est pas le sien. Nous avons chacun un environnement dans lequel évoluer et nous respectons le travail de l'autre, avec beaucoup de bienveillance. Aujourd'hui, je m'occupe de la stratégie de développement de Thoumieux, de tout ce qui peut paraître « futile » afin que Jean-François reste dans ses cuisines, à exercer sa passion, et à avoir le temps de créer.
Comme les femmes de chanteurs, de comédiens ou d'artistes, nos hommes ont des moments de doutes, car ils remettent leur talent en jeu tous les jours, et nous sommes là pour les soutenir, garder l'équilibre familial et les aider à prendre du recul.
Quant à la notoriété, ce n'est pas le phénomène Tom Cruise mais c'est vrai qu'on me demande souvent de faire des photos ou de sortir du cadre ! Je sais comment ça fonctionne et je fais avec.
N'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'une histoire d'amour et cela me comble de l'accompagner dans la quête de l'excellence afin qu'il réalise ses rêves. La restauration est un milieu que je connais et que j'adore, mais cela ne m'empêche pas d'avoir mes propres avis et de garder ma liberté de parole. Je dois être la seule femme de chef à manger tout très cuit ! »

     
Revue de déco

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Happy Saint-Valentin !

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Femme de chef

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Résultat jeu-concours

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le menu Capitole de la semaine
Un peu Beaucoup Passionnément

Un peu... d'humour

C'est amusant de voir comme tout d'un coup les candidats politiques se prennent d'engouement pour les marchés de bouche, comme s'ils avaient envie de faire de la cuisine ! C'est plutôt une autre cuisine, l'électorale, qu'ils sont en train de réaliser, mais c'est une autre histoire...

Beaucoup... d'intox

Non, le moléculaire ne tue pas ! Si Heston Blumenthal, le chef anglais du Fat Duck, a dû fermer son restaurant londonien, Dinner au Mandarin Oriental, c'est à cause du norovirus et non de la cuisine. Les médias ont tendance à vouloir attribuer cela à la cuisine moléculaire, mais ne nous trompons pas de cible. Certes, cela fait deux fois que ça lui arrive mais je suis persuadé que cela arrive aussi à d'autres restaurants moins médiatisés et qu'on n'en parle pas...

Passionnément... bienvenue

Bienvenue à la famille Bras, qui vient d'inaugurer le Capucin à Toulouse. Ce « fast-cook » tant attendu, situé à deux pas du marché Victor Hugo, sert des sandwichs, mais pas n'importe lesquels : des sandwichs 3 étoiles élaborés à base d'un cône de galette à la farine de sarrasin et de froment, garni avec des produits locaux et de saison. Un bon concept pour déjeuner vite fait, bien fait et à petits prix (de 5 à 15 €).

Capucin
6, rue du Rempart-Villeneuve
31000 Toulouse